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Full Kite Gagnant(e) ?- Raconte nous ta Kite-histoire et gagne un Kite
Par jplecruguel  
mardi 18 septembre 2012 21h31
 
  Bon, ben voila une de mes aventures:

J'étais en Bretagne ce printemps. bord de la mer. J'étais a peine capable de rider/de sortir de l'eau. J'étais capable de tirer des bords mais c'était pas super. pas toujours beau.

J,étais la pour ca, et pour apprendre, profiter au max de mon temps sur le bord de l'eau. Les conditions météos etaient pas toujours super. soit trop de vent/vague pour moi.
Soit pas assez, ou le vent pas dans la bonne direction...

Bref, je me trouve devant la plage. marée basse. peu de fond, je connais bien le spot. mais plus au large, ca commence....
pas de baigneurs, pas une vague, beau petit vent... mais off shore....

mon chum est chef pompier de la place...et kiteux... m'avait prévenu: jamais off shore....

trop tentant. j'essaye, mais je vais rester au bord...

pour faire ca court, ca a pas pris long... qq tacks mais je remonte pas bien le vent... bref je m'éloigne un peu trop. mais surtout la voile plante, s'inverse et repart pas. et elle me tire...

j'ai plus pied...

ca va pas bien... rien de dangereux, je suis pas loin... mais je suis dans le trouble...

pas de panique... mais faut pas attendre.... je largue. nage au kite et j'essaye de nager avec... pas facile. le vent me pousse. la planche gene, les cordes aussi. j'ai fait ca trop vite.... mal roulé les lignes.

je remonte jusqu'a une bouée. et je m'accroche après... pas de danger. mais je suis a 200m du bord....

ya des biagneurs qui m'ont rejoint. on a déglonflé le kite. pis on l'a ramené.

entretemps, qq un a prévenu les pompiers...

on est au bord.... on les entend arriver de loin... fuck... eux ont pas le choix. je me sentais mal. je savais que j'allais me faire niaiser...

je jase avec le pompier. pis la, je regarde l'avion de recherche maritime qui est la (ils décollent au bout de la plage... rien d'anormal, on l'avait vu toute l'après midi en exercice de touch and go),
mais la, gros virage, a basse altitude... direct la ou j,étais... impressionnnant... mais la, c'est clair qu'il est en mode recherche...
le pompier le contacte...

en tout cas... je me suis fait niaiser... évidemment, il se passe jamais rien... donc article dans le journal (kitesurf en difficulté, intervention des pompiers, etc.)

J'ai juré a ma mère que c,était pas moi... yavait un autre gars qui était la quand je suis parti...

bref... une bonne lecon... off shore, c'est la baise assurée...
 
Par KiteRider  
mercredi 19 septembre 2012 19h58
 
  23 août 2012, dernière journée aux Îles de la Madeleine, le KiteBus se gare dans le stationnement au bord de la route au parc Fred Jomphe sur la lagune du Havre aux Basques. Les hommes du véhicules en sortent, tous prêts à affronter le parcours prévu: se rendre jusqu'à la plage du Corfu en traversant la lagune, en remontant le vent SO jusqu'au goulet donnant accès à la mer (4km en ligne droite), et faire le downwind d'environ 9 km jusqu'au Corfu. Mes fils Charles, 14 ans, et François, 13 ans, enfilent leur wetsuit, souliers, harnais, veste, chapeau et sont prêts à partir. Pendant ce temps, je sors les kites et les planches. Notre ami Marc qui était avec nous se prépare aussi. Françoise et les enfants partent à pied pour aller au bord de la lagune pour décoller et faire leur premier long périple. Charles nous en avait parlé tout l'été qu'il aimerait bien faire cette expédition. François avait progressé suffisamment durant l'été pour être à l'aise en mer pour pouvoir y participer. C'était aussi une première expérience pour Marc.

Avec le vent qu'il faisait dans la lagune, j'estimais que le vent en mer était probablement quelques noeuds de moins, comme à l'habitude. Je décide que François partira en Psycho 4 10m et Charles en Psycho 4 12m. J'aurais bien pris la Speed 3 15m mais je la laisse à mon ami Marc qui n'avait qu'une 12m et une 21m. Je pars en Speed 3 19m. Une fois tous décollés et sur l'eau, Françoise nous regarde partir et retourne au KiteBus pour nous rejoindre au point d'arrivée. Je vois bien Charles mais je ne vois pas François. Je fais signe à Marc et à Charles que nous traversons la lagune. En traversant, j'aperçois François qui était déjà de l'autre côté et qui naviguait avec Marcel. Le vent est fort et nous sommes tous sur-toilés. Nous aurions tous dû prendre une pointure plus petite. Mais je compte sur l'effet lagune pour qu'on soit tous plus confortable avec quelques noeuds en moins lorsque nous serons en mer.

Je croise François qui me demande où est le goulet. Je lui dis que je ne sais pas exactement, mais qu'il faut monter le vent. Nous faisons plusieurs bords et François se décourage un peu, il a l'impression de ne pas monter le vent. Je lui montre des objets downwind de nous qui s'éloignent au fur et à mesure que nous faisons des bords. Charles est plus haut et monte bien le vent. Marc nous suit facilement. À un moment, je vois Charles passer le goulet et se retrouve dans la mer. Il fait des bords en nous attendant. Après une montée un peu laborieuse pour François, nous arrivons finalement au goulet. Je lui montre comment passer l'étroit canal dans l'axe du vent. Marcel est là avec Catherine et il filme notre passage. Nous nous arrêtons quelques instants avant de repartir en mer.

La houle et le clapot de la mer étaient calme. Le vent était malheureusement aussi fort que dans la lagune, nous devons donc endurer nos kites trop gros. Par contre, dans une allure portante (en downwind), c'est autrement plus confortable. Charles part comme une balle en longeant le bord, jouant dans les vagues en faisant des S en alternant côté talons et côté orteils. On le perd vite de vue. François doit faire des bords. Un à un, on se rapproche lentement mais sûrement de notre destination. Marc nous suit et nous dépasse. Je continue avec François. À un moment, il perd sa planche et son kite tombe à l'eau. Je passe près du kite pour attraper une oreille pour l'aider à redécoller. En moins de 2, le kite redécolle. Je rapporte la planche à François qui la remet dans ses pieds et repart de plus belle. Petit train va loin, on se rapproche toujours de notre destination. Plus nous nous rapprochons de notre destination, plus le clapot et la houle augmentent. On recroise Marc qui avait perdu sa planche et qui venait tout juste de la récupérer. Nous arrivons à destination environ 30 minutes après Charles. Françoise avait installé les chaises et les parasols et nous attendait avec un dîner chaud et breuvage rafraichissant.

Charles et François étaient bien fier d'avoir accompli ce périple et papa était bien fier de ses garçons. Marc jubilait de voir les garçons qu'il appelait affectueusement "Batman" et "Robin" participer à cette belle et mémorable aventure.

Normand
 
Par Wave  
mercredi 19 septembre 2012 20h47
 
  Super histoire de kitefamily smiley . Merci de nous la partager Norm.

Papa devais etre fiere de ses fistons. smiley

Au plaisir
wave
Bon vent et un super été de vacances et de kite.. Oh yess.
 
Par flysurfer76  
jeudi 20 septembre 2012 21h40
 
  Inukjuak, Nunavik, Grand Nord du Québec.

Nous sommes en mars. Il est 17h00. Le soleil est déjà couché depuis belle lurette dans la toundra du pays des Inuits. Infirmier de dispensaire dans le village d’Inukjuak, je sors de la clinique après une longue journée de travail. Premier réflexe du kiteux en moi : je me rend au bord de la banquise, anémomètre en main pour prendre une mesure du vent. 18 nœuds. Parfait. Ce qui l’est un peu moins par contre, c’est qu’il fait -55 degrés celcius avec le facteur vent. Le froid arctique me mordille cruellement les joues et le nez. Peu importe, quand un kiteux a besoin de sa dose, y a pas grand chose qui peut l’arrêter.
Je cours chez moi pour chercher mon matos, avale une barre granola avec un verre de lait, puis me rend directement au milieu de la banquise de la baie d’Inukjuak. Tout autour s’étend l’infini glacé du monde polaire. Malgré la pénombre, je peux distinguer une bonne partie du vaste paysage. Les lumières du village se reflètent sur la neige et la glace de la baie. Au loin, je peux voir un renard arctique courir vers les iles dénudées, sans doute en chasse d’un maigre butin qui lui permettra de survivre à l’hiver. La neige durcie de la banquise craque sous mes pas. Sous cette neige, un monde invisible se déploie : le courant de la rivière Inukjuak qui charit ses eaux glaciales sous les quelques pieds de glaces. J’étends mon kite à caisson sur ce lit immaculé en me disant combien se serrait pénible de gonfler un boudin dans un froid si mordant.
Le kite se gonfle seul avec le vent et me voilà glissant à vive allure dans la toundra. Je me convaincs de ne pas m’éloigner trop à cause des risques de rencontrer un ours polaire. Je fais quelques allez retours entre les collines éparpillées du côté Sud de la rivière glacée et les abords du village. Ma lampe frontale éclaire ma progression sur la banquise lézardée de craquelures bleutées. J’ai l’impression d’être le seul homme sur Terre. Tout ce qui s’étend devant moi est la glace, la neige et les rochers épars de la lande arctique. Si la toundra est un désert, j’en suis le bédouin qui le parcoure, nomade improbable, explorateur aérotracté du cercle polaire. Tout ça me monte un peu à la tête. Cette beauté sauvage. Cette cathédrale frigorifique s’étendant aux confins de la Baie d’Hudson. Je suis sur un des ces High indescriptibles que peut procurer le kitesnow. Une impression de glisser sur de la ouate. J’ai rejoint la rive Sud de la rivière et progresse vers le haut d’une colline. La neige est plus mollasse et rend la glisse plus moelleuse, ce qui me permet de faire des mouvements plus amples, voir même de creuser cette belle mais rare poudreuse qui se cache dans les vallons de la toundra. En dévalant une colline, je surprends un lièvre arctique qui décampe en me voyant. La pauvre bête est affolée. Elle ne sait pas dans quelle direction déguerpir. D’un côté il y ce drôle de bipède cagoulé qui file vite sur sa planche, de l’autre cet espèce de gros objet volant, ressemblant à un oiseau de proie, qui monte et descend à quelques pieds de sa tête. Le lièvre zigzague donc sur quelques centaines de mètres entre le kiteux et sa voile pour finalement se cacher derrière un rocher.
Après une session de deux heures, je reviens vers le village, épuisé et transi. En retournant chez moi, j’aperçois de longues trainées luminescentes dans le ciel polaire. Elles semblent danser. Je lève le yeux, prend une grande inspiration en pensant à ce concept bien particulier de la culture Inuite : l’Isuma, ou l’âme de toute chose. Je me dis qu’il y a indiscutablement de l’Isuma ou de l’âme dans le kite.
image
 
Par moufette  
vendredi 21 septembre 2012 14h18
 
  Petite journée sur la banquise.

Cette histoire remonte à 2008 et a eu lieu à Rimouski. J’en étais à ma deuxième saison sur la neige. La semaine venait de commencer et j’étais déjà rongé par le mal du bureau. La peinture orange douteuse faisait naître en moi un besoin d’évasion insatiable. Pendant un moment de procrastination et d’échappatoire mentale, je reçois un téléphone de Seb, qui souffre lui aussi du mal du bureau. Il me propose de partir profiter du vent sur la banquise. En moins de deux, je quitte en douce le bureau, direction banquise.

Arrivé sur les lieux, le vent est fort et instable. Il y a deux gars en Flex qui parle un langage étrange. À postériori, je pense qu’il me disait leur taille de voile et que ma 12m serait peut-être un peu grande. Ne connaissant pas les références et les tailles d’un Flex, j’avais balbutié : « J’ai du depower ! ». Le kite est prêt, on peut y aller. Ma bonne vieille EH ripper 2006 monte. À ma grande surprise, la voile tire beaucoup plus que j’avais anticipé. La pointe de terre et les maisons offraient un écran au vent. Je décide donc de me lancer dans la traversée de la batture, direction îles St-Barnabé. Lorsque je suis sorti de la zone de turbulence, le vent était beaucoup plus fort, mais pas trop. Il y avait eu deux jours de neige sans vent qui avait laissé une surface poudreuse d’un pied. Quelle belle traversée! J’ai passé la journée à sauter et à faire des aller-retour entre Rimouski et l’ile St-Barnabé sous un vent parfait, dans un décor parfait, avec une surface enneigée parfaite sous un soleil brillant.

Je me souviens d’être rentré ce jour-là avec la sensation du moment unique. Les astres étaient alignés et ce fut la plus belle session été/hiver confondu.

Moufette
 
Par Bozzy  
vendredi 21 septembre 2012 21h00
 
  Tous en cœur, sur l’air de Capitaine Bonhomme, part en voyage…

Alors, il était une fois…

Voici ma dernière aventure en kite.

Après avoir navigué sur le spot de Ste-Anne-de-Beaupré en planche à voile depuis les années ’80, je me doutais un brin de ce qui devait se produire. Mais les conditions étaient super avec un beau vent sud-ouest régulier + ou- 20 nds. Du mauvais temps s’approchait lentement du fleuve en provenance des montagnes. Pour les habitués, on sait ben ce qui peut se produire avec ça, mais on veut en profiter au maximum, et soudain, d’un claquement de doigt, le vent tombe et le kite aussi, y-a rien à faire pour le redécoller. Faque on dérive lentement avec le courant montant acroché aux lignes. Quinze minutes plus tard, merde le vent tourne au N-No. Pognés au milieu du fleuve, la plupart des kiteux se mettent à dériver vers l’île. Quelque uns ont quand-même réussi à regagner la rive de Ste-Anne à la nage avec leur kite et trois kiteux dont moi-même, ont largué leurs kites, question sécurité. Mais et les sceptiques seront confondus, une bénédiction de la bonne Ste-Anne, un bateau de chercheurs sur la pêche passant par là, par hazard, a commencé à récupérer les personnes et le mato, pendant que la garde côtière s’amenait entre temps pour compléter le sauvetage. Seul mon kite n’avait pas été ramené à Ste-Anne, je l’ai récupéré le lendemain au quai de la garde côtière à Québec.
 
Par SebM  
samedi 22 septembre 2012 10h37
 
  Une longue journée pénible....

C'était un samedi,je part de Trois-Rivières direction Drummondville pour y suivre un cours de secouriste. J'apporte mon stock de kite car on annonce du bon vent NE et donc je pourrais aller kiter sur la rive sud du LSP à mon retour. Effectivement c'est ce qui est arrivé, j'arrive au spot vers 17hr environ et décide de sortir ma Flysurfer Speed3 12m, voile que je ne prend normallement jamais sur la rive-sud car peu d'espace pour atterir en cas de pépins. e fais un double backroll kiteloop sauf que le kiteloop était très mal timmer et je chute violemment. Je brise une footstrap de mon board, mon GPS éclate presque sur le contact et ne fonctionne plus, je suis sonné raide smiley Bon, je reviens à moi et mon amis m'offre de me prêter mon ancienne Trax que je viens de lui vendre....j'accepte et repart....

Je ride donc de plus belle et remarque mon chum Wax qui me semble en train de rider sous le Pont Laviolette. Il est seul et je décide d'aller le rejoindre pour que ce soit plus le fun et sécuritaire pour tous car moi aussi j'étais seul. Donc je passe à pleine vitesse devant lui et me dirige tout droit vers le Pont dans le but de passer sous le tablier et aller rider de l'autre côté. Ce que j'ai su par la suite c'est qu'il n'avait jamais traversé de peur que ses lignes (avec extension) ne puissent accrocher. Alors moi je suis sur le point de passer sous le tablier et je remarque que ça va passer serrer! Je baisse ma voile mais la force du vent me pousse vers le pilier smiley Donc je remonte doucement la voile, edge au Max et ça passe facilement mais quand même stressant lorsqu'on est dessous. Wax me rejoint. De l'autre côté on retrouve une plaque de flat water comme une patinoire devant les pilier et moi qui aime la vitesse je me lance full throttle smiley

Au deuxième passage dans cette zone, j'allais tellement vite que j'ai voulu vérifier ma vitesse sur mon GPS (en oubliant que la vitre est éclater et qu'il ne fonctionne plus suite à mon crash plus tôt) et en voulant regarder le GPS, j'enfourne légèrement le nez du board puis mon genoux vient toucher légèrement mon largueur et l'aile largue au beau milieu du fleuve presque sous le Pont Laviolette smiley Immédiatement je me met à nager vers l'est pour récupérer la superbe Trax que je viens de vendre à mon chum. J'ai nager 25 pieds environ, rien pour aider ma voile a redecoller mais je ne voulais pas perdre ce board et ce fut un réflexe. On est au printemps et l'eau est très très froide. Une chance, je suis en dry suit avec botte 7mm, mitaine, cagoule et tout le kit d'eau froide et évidemment ma veste de sauvetage que je porte tout le temps.

Le problème avec un caisson dans cette situation c'est que il y a pleins de contre-courant qui mêle constamment mes lignes et la voile. Je tente de ré-activer le système et redecoller et ça semble fonctionner mais la ligne de sécurité s'était enrouler sur un pied alors des que ça tire, je dois larguer de nouveau. La situation était problématique cette fois car la voile à virer plusieurs fois et s'est replier sur elle même à cause des courants forts. Le vent me pousse dans une direction et le courant dans une autre. Wax tente de venir m'aider mais impossible pour lui a cause du vent assez fort et qu'il ne doit pas se mettre lui non plus dans le trouble. Donc on s'entend pour dire qu'il ne doit pas risquer car on est en fin de journée et le vent commence légèrement à faiblir et la noirceur approche. Donc, Wax suggère d'aller avertir un bateau de croisière qui passait tout près. Pendant ce temps un ami qui nous avait vu vient en kayak pour m'aider. Il essaie de démêler les lignes et replacer le kite mais rien a faire. Ça fait maintenant 45min que je suis dans l'eau glacial et je commence à épuiser mes ressources et j'ai des premiers signes d'hypothermie. Donc, je lui dis on abandonne, je roule les lignes le bateau s'en vient. J'étais tellement brûlé que je n'ai pas réussis à toute rouler les lignes, j'ai remis la barre a mon ami qui a récupérer le kite.

Le bateau de croisière avec ses 77 passagers arrive et me lance une bouée. Je dois nager vers celle-ci mais je manque complètement de force, une chance que j'avais ma veste de flottaison. La bateau change son angle d'approche et relance la bouée que je réussis à atteindre cette fois ci. Ils me hissent à bord et c'est assez impressionnant lorsque on est sur le côté du bateau à se faire hisser comme ça. Les kodak se font aller joyeusement de la part des passagers évidemment. Une fois à bord, je tombe sur le dos totalement exténuer, plus aucune force et toute l'équipage est autour de moi et je revois toute la série de procédure que j'ai moi-même réviser plus tôt dans la journée dans mon cours de secouriste! J'étais en hypothermie donc ils me ramène au port de Trois-Rivières ou une ambulance m'attend. Rendu à l'hôpital on me demande si je peux appeler quelqu'un...oups, je connais pas le numéro de cell de ma blonde et Wax n'a évidemment pas le sien smiley Donc, je laisse un message à la maison et c'est tout. Wax lui a du atterir sur un terrain privé mais il connaissait la personne alors il a pu entrer pour téléphoner. Mais il n'est pas mieux que moi car en prenant le téléphone il s'est dit "elle est ou la touche Méli" smiley Hé hé, vive la technologie hein smiley Finalement c'est notre ami en kayak qui est aller chercher ma blonde pour revenir à l'hôpital me voir. Je commençais à aller mieux à ce moment, il était environ 22h00. L'histoire se termine heureusement bien pour tous grâce à l'aide des amis et du bateau de croisière qui passait par la.

Par la suite j'ai appris que j'avais un problème sur mon CL, le largeur ouvrait dès qu'on le frôlait ou presque! Flysurfer m'en ont envoyé un autre et je n'ai jamais eu d'autres problèmes du genre. On apprend de chaque sortie et celle-ci particulièrement. Je ne prend plus de risque à rider au large dans un endroit à haut risques du genre, je porte toujours ma veste de flottaison et si je m'aventure loin du point de départ je m'assure d'avoir les bons vêtements (ce qui était le cas heureusement cette fois la). Et je ne ride jamais seul. Ce fut une simple badluck qui aurait pu facilement tournée au cauchemar mais heureusement tout s'est bien terminé.
 
Par Icikite  
samedi 22 septembre 2012 13h49
 
  J’étais au parc de la Commune , Varennes .Un bon vent de l’ouest soufflait. Il y avait un gars en mountainboard avec une frenzy 10m qui ridait très vite .Il faisait des sauts en changeant de direction.A un moment donné j’ai entendu un gémissement. Le gars était par terre. J’ai sécurisé son kite et je me suis approché de lui. Il m’a donné son cell et m’a demandé d’appeler l’ambulance. Chaque respiration le faisait souffrir car en tombant il a reçu la barre dans les côtes.
Ce fut ma première rencontre avec P.A..Pour ceux qui ne le savent pas .P.A. nous a quitté cet été a l’äge de 26 ans suite a un long combat contre le cancer.
Ce qui me console quand je pense à lui c’est qu’il a pris le temps de vivre sa passion.
 
Par Buzzlightyear  
dimanche 23 septembre 2012 02h38
 
  Un ami m'a demandé dernièrement, « Tu n’écris plus sur les forums, Pourquoi? »
J'ai répondu que je n'avais rien a dire.

Mais bon, je suis quand-même là, et puisqu'on veux une histoire...

Mon voyage a débuté en hiver 2007.
J'ai demandé a ma blonde de l'époque si elle voulait venir faire du kitesnow, les conditions dans notre coin était super, que de la poudre.
Un refus! Ça n'a jamais été sa tasse de thé dérouler des cordes dans la neige.
Donc je n'ai pas de partenaire, j'ai le goût de kiter. Fuck j'y va pareil!
Au début, le matin il y avait beaucoup de neige.
Je suis en confiance malgré un C-kite avec un gros 10 pouces de bordé/choqué.
Je réussi a passer par dessus le fait que je suis seule. J'ai toujours été peureux coté sécurité....
Je m'amuse, le temps passe, il y a de moin en moin de neige sur la glace, balayé par le vent. Gagnant en confiance, je me suis lancé pour des trucs qui ne me ressemblait pas, je poussais un peu trop!

Zap! BAANG!
Ça! C 'est le son que ça a fait dans mes oreilles.
J'ai attéris sur la tête. J'avais mon casque, ça ne m'a pas empêcher de perdre la vue, durant ce qui m'a semblé une éternité, peut-être 10 ou 15 secondes.
J’entendais le vent souffler, je ne voyais rien, J'ai vraiment eu le temps d'y penser et d'avoir peur.
Je pensais pas pantoute au c-kite encore accroché.
Quand j'ai récupéré la vue, le reflex a pris le dessus, je me suis décroché.

Étourdie, mal au cœur, épuisé, les jambes en guenille, pas de cellulaire, je me suis trainé jusqu'à mon auto, puis a l’hôpital.
Le Doc m'a dit. « Commotion cérébrale, repose toi, prend une pause, ne forces pas pour un bout! T'es en forme tu vas t'en remetre. » Il a pas dit quand! Tout ce que ça impliquait!
Je n'ai plus jamais fait de kitesnow.

En suite le syndrome... Céphalé, irritabilité, insomnie, difficulté de concentration, dépression.

J'ai bien refait du kitesurf après, mais ça n'a jamais plus jamais été pareil. La peur de revivre ça aura gâché le plaisir que j'obtenais, aura fait que les sorties auront été de moin en moin fréquentes et de plus en plus coutes.
Le sport qui m'avait allumé et défini si longtemps me faisait peur! Je trouvais toujours une excuse pour être le dernier a l'eau. J’étais le premier a avoir froid ou faim pour rentrer au bord. Je dormais dans mon camion, j'y étais bien seule, comme ça pas de danger qu'on s’aperçoive que j’étais dans le fond tout croche. Il y a eu un avant et un apres, je vous jure que le apres m'a semblé plus long que les quarante années précédentes.

J'ai mis beaucoup de temps, a faire le lien, a comprendre ce qui avait modifié mon attitude face au kite et la vie en général, ce qui m'avait amené a faire des choix de vie aussi difficile a assumer.... Aussi difficile que de tout remettre en question, même ma propre vie.

Tanks Dude! De m'avoir invité a rider avec toi! Je sais que tu vas te reconaitre. C’était vraiment plaisant. Une vraie réconciliation! J'avais crue ne plus jamais y revenir.
Presque 3 ans d'inactivité depuis la dernière ride, il était plus que temps.
Le kite c'est comme une bonne bière, c'est meilleur avec un ami.

Aujourd'hui, Il me reste 8 jours off avant de débuter un nouveau travail, peut-être demain le Cap, je suis libre, je vais voir...

Mon Kitetrip n'est pas encore terminé! Enfin je l'espère.
Francis
 
Par Wave  
dimanche 23 septembre 2012 11h58
 
  Salut Francis, the originale Buzzlightyear.
Comme ont dit en Beauce, ça fait un [b]]wire à gaz[/b qu'on a pas eu de nouvelles de toi..
Bien content de voir que ça va mieux et que tu reprends goût au kite. smiley

Pour ceux qui ne connaisse pas Buzz, c'est la première génération de kiteux dans la région avec Eric le Kiteux, Dan B.. ? , Normand, etc .. Des kiteux qui ont appris à la dur école avec des kites à caisson et des poignées, ZERO depower. Buzz, c'est aussi un criss de bon gars pour des kites trip et d'une histoire à une autre un bon ami smiley

Merci Buzz de nous partager ton histoire et de venir nous voir sur KiteForum.ca, tu verras rien avoir avec l'autre forum, dans l'ensemble ce forum ce veut constructif et libre de discussion. On est une belle gang de trippeux smiley

Au plaisir Buzz, de faire un autre KiteTrip avec toi, peut être en Avril/Mai, l'an prochain on ce pointe encore la, avec la old crew (Francis R , JF et d'autres trippeux)

A+ mon ami.. TAKE CARE MAN smiley
Stephane


Buzzlightyear a écrit
Un ami m'a demandé dernièrement, « Tu n’écris plus sur les forums, Pourquoi? »
J'ai répondu que je n'avais rien a dire.

Mais bon, je suis quand-même là, et puisqu'on veux une histoire...

Mon voyage a débuté en hiver 2007.
J'ai demandé a ma blonde de l'époque si elle voulait venir faire du kitesnow, les conditions dans notre coin était super, que de la poudre.
Un refus! Ça n'a jamais été sa tasse de thé dérouler des cordes dans la neige.
Donc je n'ai pas de partenaire, j'ai le goût de kiter. Fuck j'y va pareil!
Au début, le matin il y avait beaucoup de neige.
Je suis en confiance malgré un C-kite avec un gros 10 pouces de bordé/choqué.
Je réussi a passer par dessus le fait que je suis seule. J'ai toujours été peureux coté sécurité....
Je m'amuse, le temps passe, il y a de moin en moin de neige sur la glace, balayé par le vent. Gagnant en confiance, je me suis lancé pour des trucs qui ne me ressemblait pas, je poussais un peu trop!

Zap! BAANG!
Ça! C 'est le son que ça a fait dans mes oreilles.
J'ai attéris sur la tête. J'avais mon casque, ça ne m'a pas empêcher de perdre la vue, durant ce qui m'a semblé une éternité, peut-être 10 ou 15 secondes.
J’entendais le vent souffler, je ne voyais rien, J'ai vraiment eu le temps d'y penser et d'avoir peur.
Je pensais pas pantoute au c-kite encore accroché.
Quand j'ai récupéré la vue, le reflex a pris le dessus, je me suis décroché.

Étourdie, mal au cœur, épuisé, les jambes en guenille, pas de cellulaire, je me suis trainé jusqu'à mon auto, puis a l’hôpital.
Le Doc m'a dit. « Commotion cérébrale, repose toi, prend une pause, ne forces pas pour un bout! T'es en forme tu vas t'en remetre. » Il a pas dit quand! Tout ce que ça impliquait!
Je n'ai plus jamais fait de kitesnow.

En suite le syndrome... Céphalé, irritabilité, insomnie, difficulté de concentration, dépression.

J'ai bien refait du kitesurf après, mais ça n'a jamais plus jamais été pareil. La peur de revivre ça aura gâché le plaisir que j'obtenais, aura fait que les sorties auront été de moin en moin fréquentes et de plus en plus coutes.
Le sport qui m'avait allumé et défini si longtemps me faisait peur! Je trouvais toujours une excuse pour être le dernier a l'eau. J’étais le premier a avoir froid ou faim pour rentrer au bord. Je dormais dans mon camion, j'y étais bien seule, comme ça pas de danger qu'on s’aperçoive que j’étais dans le fond tout croche. Il y a eu un avant et un apres, je vous jure que le apres m'a semblé plus long que les quarante années précédentes.

J'ai mis beaucoup de temps, a faire le lien, a comprendre ce qui avait modifié mon attitude face au kite et la vie en général, ce qui m'avait amené a faire des choix de vie aussi difficile a assumer.... Aussi difficile que de tout remettre en question, même ma propre vie.

Tanks Dude! De m'avoir invité a rider avec toi! Je sais que tu vas te reconaitre. C’était vraiment plaisant. Une vraie réconciliation! J'avais crue ne plus jamais y revenir.
Presque 3 ans d'inactivité depuis la dernière ride, il était plus que temps.
Le kite c'est comme une bonne bière, c'est meilleur avec un ami.

Aujourd'hui, Il me reste 8 jours off avant de débuter un nouveau travail, peut-être demain le Cap, je suis libre, je vais voir...

Mon Kitetrip n'est pas encore terminé! Enfin je l'espère.
Francis

Bon vent et un super été de vacances et de kite.. Oh yess.
 
Par Denis  
dimanche 23 septembre 2012 16h54
 
 
Buzzlightyear a écrit
Un ami m'a demandé dernièrement, « Tu n’écris plus sur les forums, Pourquoi? »
...
Mon Kitetrip n'est pas encore terminé! Enfin je l'espère.
Francis


moi aussi je suis content d'entendre parler de toi. j'espere que je vais te revoir un jour en kite
smiley
 
Par TheWhite  
lundi 24 septembre 2012 14h46
 
 
Buzzlightyear a écrit
Un ami m'a demandé dernièrement, « Tu n’écris plus sur les forums, Pourquoi? »
J'ai répondu que je n'avais rien a dire.

Mais bon, je suis quand-même là, et puisqu'on veux une histoire...

Mon voyage a débuté en hiver 2007.
J'ai demandé a ma blonde de l'époque si elle voulait venir faire du kitesnow, les conditions dans notre coin était super, que de la poudre.
Un refus! Ça n'a jamais été sa tasse de thé dérouler des cordes dans la neige.
Donc je n'ai pas de partenaire, j'ai le goût de kiter. Fuck j'y va pareil!
Au début, le matin il y avait beaucoup de neige.
Je suis en confiance malgré un C-kite avec un gros 10 pouces de bordé/choqué.
Je réussi a passer par dessus le fait que je suis seule. J'ai toujours été peureux coté sécurité....
Je m'amuse, le temps passe, il y a de moin en moin de neige sur la glace, balayé par le vent. Gagnant en confiance, je me suis lancé pour des trucs qui ne me ressemblait pas, je poussais un peu trop!

Zap! BAANG!
Ça! C 'est le son que ça a fait dans mes oreilles.
J'ai attéris sur la tête. J'avais mon casque, ça ne m'a pas empêcher de perdre la vue, durant ce qui m'a semblé une éternité, peut-être 10 ou 15 secondes.
J’entendais le vent souffler, je ne voyais rien, J'ai vraiment eu le temps d'y penser et d'avoir peur.
Je pensais pas pantoute au c-kite encore accroché.
Quand j'ai récupéré la vue, le reflex a pris le dessus, je me suis décroché.

Étourdie, mal au cœur, épuisé, les jambes en guenille, pas de cellulaire, je me suis trainé jusqu'à mon auto, puis a l’hôpital.
Le Doc m'a dit. « Commotion cérébrale, repose toi, prend une pause, ne forces pas pour un bout! T'es en forme tu vas t'en remetre. » Il a pas dit quand! Tout ce que ça impliquait!
Je n'ai plus jamais fait de kitesnow.

En suite le syndrome... Céphalé, irritabilité, insomnie, difficulté de concentration, dépression.

J'ai bien refait du kitesurf après, mais ça n'a jamais plus jamais été pareil. La peur de revivre ça aura gâché le plaisir que j'obtenais, aura fait que les sorties auront été de moin en moin fréquentes et de plus en plus coutes.
Le sport qui m'avait allumé et défini si longtemps me faisait peur! Je trouvais toujours une excuse pour être le dernier a l'eau. J’étais le premier a avoir froid ou faim pour rentrer au bord. Je dormais dans mon camion, j'y étais bien seule, comme ça pas de danger qu'on s’aperçoive que j’étais dans le fond tout croche. Il y a eu un avant et un apres, je vous jure que le apres m'a semblé plus long que les quarante années précédentes.

J'ai mis beaucoup de temps, a faire le lien, a comprendre ce qui avait modifié mon attitude face au kite et la vie en général, ce qui m'avait amené a faire des choix de vie aussi difficile a assumer.... Aussi difficile que de tout remettre en question, même ma propre vie.

Tanks Dude! De m'avoir invité a rider avec toi! Je sais que tu vas te reconaitre. C’était vraiment plaisant. Une vraie réconciliation! J'avais crue ne plus jamais y revenir.
Presque 3 ans d'inactivité depuis la dernière ride, il était plus que temps.
Le kite c'est comme une bonne bière, c'est meilleur avec un ami.

Aujourd'hui, Il me reste 8 jours off avant de débuter un nouveau travail, peut-être demain le Cap, je suis libre, je vais voir...

Mon Kitetrip n'est pas encore terminé! Enfin je l'espère.
Francis


Enjoy your ride, life is short!
TheWhite

100% KITESURF/VENTE de MATÉRIEL/FORMATION ÉTÉ & HIVER/CENTRE de SNOWKITE/VOYAGES/ÉVÈNEMENTS http://kiteproject.ca/ http://snowkitesadp.com/
 
Par Fredb  
mercredi 26 septembre 2012 11h34
 
  J adore lire vos histoires.
Voici la mienne ça fait quelque hiver que je pratique et la confiance y est ,le contrôle de la voile est instinctif , mais je ride souvent seul ,sur un plan d eau gelé que je connais bien.je décolle ma voile de st placide au bout du quai un bon vent ouest constant avec des bonnes pof.Ma mère habite de l autre coté a hudson je décide de lui faire une surprise et prendre un petit café en même temps . Une ride que j ai déjà fait une fois.Après une quinzaine de minute de traversé sur une surface glacé avec des spots de neige folle je passe la track motoneige et rentre dans la baie ou ma mère habite ,le vent devient très faible a cause des arbres qui casse le vent .La glace cède sous mes pieds (glace de surface) il y a un mélange de grésil et d eau geler sur 1 pied de profondeur, il fait au moins - 15c ,mes skis son ensevelie et ont triplé d épaisseur ce qui ma fait chuté avec la voile .Je suis dans la grosse m....Tout est glacé mes lignes ,la voile mon manteau .Je vois la maison de ma mère a environ 700 pied ,et je me dit belle surprise ,son fils en train de se noyer dans sa baie .Donc après quelque essai pour décollé mon aile pris dans l eau et le givre ,ce qui fonctionne pas du tout.J ai fait demi tour a quatre patte jusqu'à ce que la glace puisse me supporter et déglacer mon stock.J ai retourné a mon aire de départ congelé et glacé avec une bonne frousse .Donc quand je vais prendre un ptit café surprise j y vais en auto maintenant.
Vive le vent vive le vent (bis)
 
Par Borena  
mercredi 26 septembre 2012 20h40
 
  Cap Hateras 2011, ont décide d’essayer un spot inédit trouvé par notre pot Arsenal sur Google map qu’ont a surnommé par la suite ``Arsen Island`` , ont déballe notre équipement, ma pompe était a peine sorti du sac que arsenal est déjà a l’eau, wow, je me dépêche, enfin prêt, mon kite en l’air, board en main je m’approche de l’eau, je voit tu pas mon Arsenal se diriger vers la plage comme si sa vie en dépendait, (avoir eu un radar a ce moment la, je pense qu’Alex Caizerguesin aurais perdus sa place dans le livre des records de vitesse), je marche vers lui et il me dit qu’il a aperçu l’aileron de Jaw’s au alentour, ont pogne la chienne un peu, pas mal, mais le désirs de rider dans un si belle endroit est plus fort que nous, ont y retourne les deux, tout en scrutant les environs pour les 5 premiers tacs, ok les 200 premiers tacs, le plaisirs a pris le dessus et ont a eu une des plus belle journée de la semaine. Par la suite ont a eu notre réponse au sujet de l’aileron, Sean a croqué cette image avec sa camera un peu plus tard dans la journée ………… Flipper c’était joint a notre groupe. image  
Par kite0  
jeudi 27 septembre 2012 04h40
 
  Tarzan et la fois où j’ai grandis de 6po.

En mars 2009, après avoir fait un essai de 1h de kite en ski sur le lac gelé, et ayant fait de la planche à voile toute ma jeunesse(il y a bien longtemps), je decide que je veux apprendre le kite sur l’eau. Je commence à fureter l’internet pour des endroits dans le sud avec écoles; Maui, Cabarete, Margarita, etc.
Je decide de demander conseil au prof de kite, que je nommerais Tarzan dans cette histoire(il a le look), qui a kité depuis plus de 10 ans presque partout sur la planète. Ses conseils sont les suivants: une place ou il vente et ou ils parlent anglais ou francais... Je suis pas mal plus avancé!!!
Une semaine plus tard Tarzan m’appelle me disant qu’après les pluies torrentielles des derniers jours, la neige a fondue et le lac est en glace vive et donc il ne pourra pas donner de cours pour les prochaines semaines. Il a une idée: Je choisi un tout inclus pas cher et je paye pour son voyage mais pas pour les cours de kite et il apporte tout l’équipement. Le deal me semble raisonnable et 3 jours plus tard nous voilà parti pour le Sol Cayo Guillermo pour 1 sem @ $749/pers.
Je voyage donc avec mon instructeur privé…ça fait big shot!!
Fast forward 3 trois soirs à regarder Tarzan essayer de boire le bar au complet pendant que je lui sert de psychologue… et 3 jours d’apprentissage dans l’eau ou je pratique toutes les manoeuvres pendant que Tarzan cruise toutes les filles sur la plage, essaie de bouquer des cours de kite à donner(en plus de moi) et de temps en temps jette un coup d’oeil vers moi pour pas que je me noie!!
La 4 eme journée je marche avec mon stock(pendant que lui il kite) vers le Cojimar, il avait entendu qu’il y avait du flat dans ce coin là. Donc je rig et je décolle du Cojimar et il me dit de ne pas aller trop loin car je pourrais me faire prendre par le courant du chenail qui va jusqu’au petit pont de la route. Comme mon experience à rider sur l’eau est seulement de quelques heures et que je ne ride pas encore upwind, évidemment je finis dans le chenail, le kite tombe et je n’arrive pas à le redécoller. Je dérive tranquillement vers le pont et me rend compte que si je ne redécolle pas je vais passer en dessous du pont mais le problème est que le kite(crossbow 13m) lui ne passera pas sans déchirer!
Tarzan me suit sur la plage et commence à s’inquieter pour son stock et peut-être aussi un peu pour moi. Comme vous savez peut-être, à coté du Cojimar il y a une base militaire et lorsque Tarzan veut la traverser à pied, un garde lui dit “Stop! No puede pasar!” Tarzan lui baragouine quelques mots en espagnol, genre “mi amigo, kite, agua, etc”…
Pendant ce temps je derive vers toujours vers le pont!
Apres quelques minutes de négotiations avec le chef de la base, il le laisse passer mais le problème est que maintenant le kite s’approche dangereusement du pont. Tarzan décide alors de plonger et de traverser à la nage(d’où son nom approprié) jusqu’à moi pour m’aider mais se rend vite compte que je suis trop loin et que je me déplace trop vite vers le pont.
À la seconde même ou le kite touche le pont, une chaloupe à moteur avec 3 cubains apparait derriere moi, l’un d’eux m’attrape les mains, le 2eme tient le premier, et le 3ieme essaie de reculer la chaloupe avec le moteur ”dans le fond”!
Donc le kite tire sur mon harnais(waist) d’un coté et la chaloupe full speed de l’autre coté…Je suis en train de me faire écarteler comme au moyen-âge!!
Et ceci dure, et je n’exagère pas, pendant au moins 20 min, jusqu’à ce qu’ils me laissent à un spot ou j’ai pied et aillent ensuite chercher Tarzan qui avait regagné la rive. Ensuite Tarzan a repris tout mon gear, redécollé le kite et est rentré après plusieurs tacs.

Et voilà, c’est depuis ce jour que ma colonne vertébrale et mes bras ont allongés de 6po!
 
Par SCo  
jeudi 27 septembre 2012 07h02
 
  Vraiment cool à lire vos histoires tout le monde! Pour moi, pas d'histoire incroyable. Mes débuts en kite on pourrait résumer en un mot: persévérance....j'ai passé mon premier été à faire des waterstart...chaque fois que je faisait 10 pieds sur ma planche etait une vraie victoire. Ça fait maintenant quelques années, mais mon enthousiasme ne diminue pas. Les occasions d'aller rider sont trop rares dans mon cas avec deux jeunes enfants et une blonde qui ne fait pas de kite. Mais il se passe pas une journée sans que je pense au kite, regarde les forecast, viens faire mon tour sur le forum....un peu comme vous j'imagine.  
Par filovdelip  
jeudi 27 septembre 2012 12h18
 
  J’arrive au Cap avec une nouvelle gang et certains commençaient le kite donc le chum d’une de mes bonne amie alors a la fin de la semaine voyant qu’il stagnais, je lui offre de lui donner un 2 heures pour qu’il décolle (il était sur le bord) alors je lui donne quelques trucs et PAM y décollé après quelques minutes, la je lui recommande de profiter de ma présence et de se concentrer sur tout sauf sur le près. Autrement il fait des minis Downwind et je remonte son gear. Nous faisons cette procédure 4 a 5 fois, le gars trippe fort ca fait une semaine qui gosse après ca pis la y ride !! yé sa grosse adrénaline. A un certain point la fatigue et l’assimilation des techniques commence a régresser alors je lui dit ‘last call’. y fait son dernier mini downwind mais la il arête plus !! y descends pis y descends il n’y a même plus de chalet sur le bord moi je marche de plus en plus vite mais nous nous distançons, donc il n’y a plus de communication. A un certain il réalise qu’il est t rendu loin alors il se rapproche du bord pour arrêter mais il ne ralenti pas !!!! il a frencher une ces grosses iles de roches que l’on voient sur le bord du sound la face étampée dans les roches et le kite qui tire de l’autre bord de l’ile mais je suis encore loin et je ne suis pas trop sur et en me rapprochant je vois l’ile rouge mais tellement rouge que je ne pansais même pas que c’était du sang , je croyais genre de graffitis ou sais pas trop mais en arrivant a ces cotés je réalise que c’est son sang pis yé magané, un maringoin dans une vitre de char. La y faut que vous compreniez qu’il n’y a personne et pas de maison et pas d’acces, nous sommes dans une zone sauvage. Ca fait pas une minute que suis la et j’entends ‘ARE YOU OK ???’ demandez moi pas ce qu’elle faisais la cette américaine et plus elle était médecin !!!! ben voyons donc !! Elle a lui a posé quelques questions et GO il fallait que je remonte au près aller appeler pour une ambulance car par en bas rien …nada. Peux tu vous dire que j’ai jamais monté si vite au près et en finissant l’arrivée du rescue avec leur espèce d’ambulance Big foot capotant car aucun véhicule ne pouvait se rendre… J’ai d’autres bonnes histoires mais celle c’est la meilleure et le gars a été bien chanceux dans sa malchance….Il a été évidement transporté a l'hopital et il a eu un rétablissement assez long mais le gars est un top athlete alors je ne crois pas qu'il en a gardé des séquelles...
Pray for wind !
 
Par Taurent  
jeudi 27 septembre 2012 12h55
 
  Je lis vos histoires et ho boy que je montrai pas ça à ma blonde ! smiley

Certains parlent de leurs waterstart, les miens, 2 ans après et les gens m'en parlent encore, ça pourrait se résumer à "Aller hop! Cascade !!" Des Superman j'en ai fait, no wounder que me coach me disait de détacher mon reel leash de ma planche smiley de toute façon la planche bougeait pas tellement c'était pas moi qui décollait, la "early planning" je connais… maudit que j'en ai pris des fouilles, j'en ai bu de l'eau, pas toujours potable... pourtant, je fais plein de sport, je fais (faisais) du wake, je suis un gars en forme, je courrais des demi et full marathon et normalement j'apprenais vite, mais le waterstart…

Comme tout le monde je me souviens de mon (de mes) premier tac, oh oui… et surtout d'avoir crier à mon coach: "Cr.. Louis, JE FAIS DU KITE !!" Quel feeling incroyable... Et depuis ce jour-là, la maladie ne fait que progresser…:) je ne sais pas si ça se guéri mais ça se traite mais des fois c'est plus souffrant que d'autre … comme mes 2 dernières sorties avec une orteil fracturée et un poignet fracturé dans le platre… vive le duct tape ! Ben des foulles, des fois stressantes, pas mal de blessures comme cet été quand j'ai atterri dans un lit d'huitres, une chance qui y'avait pas de requin smiley, un boutte de duct tape pis on repart! smiley mais à chaque fois que le vent gonfle ma voile, je pars en vacance, chaque tac chaque sortie, chaques saut c'est du bonbon... Méchante maladie….

Bon vent la gang. image
--T ...et oui, je ride enCore ;-) Core Nexus 3 6-9-12, XLite 2 12m Foil Core SLC Visiter https://tlmasport.ca/
 
Par yomane  
jeudi 27 septembre 2012 13h18
 
 
filovdelip a écrit
J’arrive au Cap avec une nouvelle gang et certains commençaient le kite donc le chum d’une de mes bonne amie alors a la fin de la semaine voyant qu’il stagnais, je lui offre de lui donner un 2 heures pour qu’il décolle (il était sur le bord) alors je lui donne quelques trucs et PAM y décollé après quelques minutes, la je lui recommande de profiter de ma présence et de se concentrer sur tout sauf sur le près. Autrement il fait des minis Downwind et je remonte son gear. Nous faisons cette procédure 4 a 5 fois, le gars trippe fort ca fait une semaine qui gosse après ca pis la y ride !! yé sa grosse adrénaline. A un certain point la fatigue et l’assimilation des techniques commence a régresser alors je lui dit ‘last call’. y fait son dernier mini downwind mais la il arête plus !! y descends pis y descends il n’y a même plus de chalet sur le bord moi je marche de plus en plus vite mais nous nous distançons, donc il n’y a plus de communication. A un certain il réalise qu’il est t rendu loin alors il se rapproche du bord pour arrêter mais il ne ralenti pas !!!! il a frencher une ces grosses iles de roches que l’on voient sur le bord du sound la face étampée dans les roches et le kite qui tire de l’autre bord de l’ile mais je suis encore loin et je ne suis pas trop sur et en me rapprochant je vois l’ile rouge mais tellement rouge que je ne pansais même pas que c’était du sang , je croyais genre de graffitis ou sais pas trop mais en arrivant a ces cotés je réalise que c’est son sang pis yé magané, un maringoin dans une vitre de char. La y faut que vous compreniez qu’il n’y a personne et pas de maison et pas d’acces, nous sommes dans une zone sauvage. Ca fait pas une minute que suis la et j’entends ‘ARE YOU OK ???’ demandez moi pas ce qu’elle faisais la cette américaine et plus elle était médecin !!!! ben voyons donc !! Elle a lui a posé quelques questions et GO il fallait que je remonte au près aller appeler pour une ambulance car par en bas rien …nada. Peux tu vous dire que j’ai jamais monté si vite au près et en finissant l’arrivée du rescue avec leur espèce d’ambulance Big foot capotant car aucun véhicule ne pouvait se rendre… J’ai d’autres bonnes histoires mais celle c’est la meilleure et le gars a été bien chanceux dans sa malchance….Il a été évidement transporté a l'hopital et il a eu un rétablissement assez long mais le gars est un top athlete alors je ne crois pas qu'il en a gardé des séquelles...


Je m'en souvient, le big foot et passé sur nos lines pour vous rejoinder. Son rétablissement à été spectaculaire, quelques jours plus tard si je me trompe pas, il faisait un trip à moto ou quelque chose comme ça.
Meuuuuh!!
 
Par Denis  
jeudi 27 septembre 2012 13h42
 
  Ton plate est-il en carbone ? ca coute cher le carbone mais c'est plus leger smiley

Taurent a écrit
image
 
Par jomxrider  
jeudi 27 septembre 2012 13h47
 
  il étais une fois l'histoire d'un gars qui ridait a oka . le vent était quand meme bon (pour oka )genre 25 noeud bin poffeu ridait en 10 metre truster .un moment donner rendu au large le vent désendu et le kite ce déventas et tomba a l'eau pas assé de vent pour repatir et le gars dériva vers le chenail. il réusi a redécollé le kite mais le criss de kite avais perdu de l'air et ferma en deux a tout bu champ j'étais rendu loin du bord genre 30min de nageje fessait signe au bateau qui passait a coté de moi personne voulait me venir en aide et tout d'un coup j'ai vous un gros bateau rouge arrivé vers moi je penssait que c'étais la garde cotiere fessant signe avec ma board il arrete et il m'embarque a bord c,étais une gang de jeune ca brosse en boat de wake avec un paquet de petit pitoune en bikini j'étais content qu'il vienne en n'aide et me ramene au bord . vive oka avec du vent on et off
jomxrider kite; blade vertigo 10 m /FAT LADY /[color=#FF0040][/color]star kite taina 12 m /core xr 3 19 m/BOARD BRUNOTTI/ LIQUID FORCE
 
Par tricotflex  
samedi 29 septembre 2012 18h30
 
  Mon histoire d'amour avec le kite a débuté en mars 2000. J'ai accompagné mon chum à St-Gédéon au lac St-Jean et j'ai glissé la première fois sur la neige avec une aile à caissons à poignées. À 44 ans, mes amis me trouvaient un peu téméraire de piloter ces engins de la mort. En 2009, mon conjoint et mon fils font le saut sur l'eau à Shippagan mais l'eau n'est pas mon médium, je fais du buggy sur la plage. À l'automne, j'achète une 9m, mon premier "boudin". Je réussis à faire du body drag en shorty fin septembre puis par la suite, je l'apprivoise sur la neige. Pour les vacances de Noel, nous nous rendons à La Ventana au Mexique. Il vente très fort, trop fort! Il y a de la vague et on perd pied à 20 pieds du bord. Je réussis quand même à sortir de l'eau pour 10-20 pieds mais je n'aime pas être dans cette eau sombre et froide. L'été suivant (2010), ma persévérance porte fruit. Je réussis à rider upwind dès le début de l'été et ma peur de l'eau s'estompe peu à peu. Ma progression continue et à la fin de l'été 2011, je suis une kiteuse aguerrie, capable d'affronter la marée et le courant du fleuve. Je saute, ride en surf strapless et est à l'aise en toutes circonstances. Début janvier 2011, retour à La Ventana. J'ai hâte de pouvoir en profiter et je suis exaucée: après 10 jours, je suis sortie 2 fois en 9m et 8 fois en 7m. À l'auberge où nous habitons, un ami nous raconte que l'année précédente 2 personnes ont traversé la baie, ce qui fait 28 milles aller-retour. La veille de notre départ, le vent est parfait, la visibilité est bonne et on aperçoit le phare au bout de la pointe. Je réussis à convaincre Jocelyn en lui disant que nous longerons la côte à 2 km et qu'en cas de pépins, nous pourrons revenir au bord, quitte à faire une longue marche. À mi-chemin, le vent lève un peu mais surtout, les vagues deviennent gigantesques. Nous sommes grisés, de la belle houle d'une dizaine de pieds. On ne se voit pas très bien, on se fie à la voile. Tout près du phare, je suis devant. À 200 pieds devant moi, un souffle de baleine! Je vire de bord rapidement pour aviser Jocelyn et là je me rends compte que le retour va être plus difficile. Il faut remonter un peu et le vent a monté encore un peu. Je suis en 7m, trimée au max et je bataille contre les éléments. Tout à coup, une violente rafale me sort de ma planche et j'essaie de la retrouver en body drag mais je ne sais pas où elle est et au sommet de chaque vague, je me fais fouetter par le brisant. Je ne vois plus la voile de Jocelyn et j'espère qu'il est ok. Je commence à entendre le bruit des vagues qui cassent sur la plage, je m'en approche et je commence à penser à la façon de me tirer de là. Dois-je larguer tout de suite ou sur la plage? Je tire sur la barre pour me soulever au-dessus de l'eau et avoir un aperçu de la situation. Ouch! Je vais me faire sabler, les vagues sont monstrueuses! Juste devant moi, Jocelyn arrive et dépose ma planche. Quel soulagement! Le long retour commence mal, il nous faudra une bonne heure pour revenir à bon port. Tout au long, je n'ai jamais paniqué. C'est ma victoire sur la peur mais je garde un respect immense pour la nature qui peut mettre notre vie en péril.  
Par Hakuna  
dimanche 30 septembre 2012 07h08
 
  Histoire toute simple, comme beaucoup d'entre vous j'ai eu peur , je me suis fait rescaper par un voilier , j'ai eu l'impression d'avoir réussi quelque chose quand j'ai sortie de l'eau du premier coup!! histoire de kite digne d'être raconté je n'en ai pas vraiment et je cherche dans ma mémoire le plus loin possible.
Quand j'étais enfant j'avais beaucoup d'imagination et je m'avais fabriquer un cerf-volant avec deux bout de bois et un sac a poubelle, du fil a pêche comme ligne et je me voyais au bout de ma corde sauter a la hauteur de la maison. Maintenant plus vieux je fait du kite et mes sauts son plus souvent de la hauteur du perron que de la maison mais j'ai du fun!!
Quand il y aura un concours de se genre dans vingt ans une personne dira peut-être que son premier kite étais un cadeau, un trainner kite Core gagné dans un concours sur kiteforum smiley Premier pas vers une médaille d'or
Cabrinha crossbow 7 2009, Cabrinha apollo 5m et 7m 2018, apollo 9m 2017, Ozone edge 11m 2012.
 
Par simon  
dimanche 30 septembre 2012 09h42
 
  Mon histoire de kite... J'ai vu ça une fois sur l'eau et je me suis dit; pourquoi pas. Je suis donc allé voir sur lespac et j’ai trouvé une voile en très bon état avec un snowboard. Simplement pour vous faire une image, je pèse 140 lbs et j’ai acheté une takoon 16,5m 2006. J’ai regardé quelques vidéo d’apprentissage et je suis allé essayer ça avec des amis sur le terrain de soccer à coté de chez moi. Désastreux… J’ai crashé la voile sur une clôture de broches puis quand j’ai enfin réussi à la lever au zénith elle me tirait dans les airs. Un de mes chums me tenait par la poignée du harnais mais j’était quand même à 5 pieds dans les airs sans aucun contrôle j’ai donc largué la voile pour qu’elle s’écrase une autre fois dans la clôture. Puis j’ai ramasser le tout et j’ai ranger ça jusqu’à ce que je prenne un cours. Et là je trippe, wow quel sport.  
Par tricotflex  
dimanche 30 septembre 2012 09h55
 
 
simon a écrit
Mon histoire de kite... J'ai vu ça une fois sur l'eau et je me suis dit; pourquoi pas. Je suis donc allé voir sur lespac et j’ai trouvé une voile en très bon état avec un snowboard. Simplement pour vous faire une image, je pèse 140 lbs et j’ai acheté une takoon 16,5m 2006. J’ai regardé quelques vidéo d’apprentissage et je suis allé essayer ça avec des amis sur le terrain de soccer à coté de chez moi. Désastreux… J’ai crashé la voile sur une clôture de broches puis quand j’ai enfin réussi à la lever au zénith elle me tirait dans les airs. Un de mes chums me tenait par la poignée du harnais mais j’était quand même à 5 pieds dans les airs sans aucun contrôle j’ai donc largué la voile pour qu’elle s’écrase une autre fois dans la clôture. Puis j’ai ramasser le tout et j’ai ranger ça jusqu’à ce que je prenne un cours. Et là je trippe, wow quel sport.



Et mon fils de 130 livres a racheté ce kite, lui a bricolé une 5ème ligne et en a fait son kite de low wind jusqu'à cet été où il s'est procuré une Epic Infiniti. Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. La toile est encore bonne et servira à faire des drapeaux. smiley